Oui aux commerces, mais pas n'importe lequel !
FORUM Gauche Ecologie
Conseil municipal – 25 septembre 2006
Promesse de vente d’un terrain bâti sis Z.A. de la Buzenière avec la S.C.C.V. Les Hautes Herbes
Nous nous sommes opposés au projet Marques Avenue il y a quelques années et nous nous interrogeons bien entendu sur la pertinence de celui-ci.
Notre opposition était principalement fondée sur des motifs liés à l’aménagement
du territoire. Nous pensons en effet qu’il est préférable de favoriser un développement diffus et harmonieux des activités plutôt que de chercher à les concentrer. Mais il semble que la taille plus raisonnable du projet que vous nous présentez ce soir, après l’implantation de Marques Avenue à la Séguinière, ne change pas la donne de ce point de vue.Par ailleurs, nous craignions à l’époque une forte concurrence pour le petit commerce du centre ville.
Plusieurs critères nous font penser que le projet d’aujourd’hui sera plus dynamisant que pénalisant pour celui-ci :Sa proximité du centre des Herbiers fait qu’il peut y amener une clientèle nouvelle, celle du tourisme commercial ;
La nature des magasins qui seront proposés en est très majoritairement différente ;
Enfin, il apparaît maintenant nécessaire à la vitalité de notre ville de retenir ici une clientèle qui va facilement à Cholet, La Roche ou Nantes.
Nous envisageons donc de voter le projet que vous nous présentez ce soir. Cependant, une garantie nous semble nécessaire : il ne s’agit pas de construire près du centre ville une zone d’entrepôts, totalement clôturée la nuit, et gardée par des chiens et des vigiles ; il faut que cela reste une zone urbaine, commerciale certes, mais ouverte et vivante.
Si vous nous apportez cette garantie, il n’en demeurera pas moins que des inquiétudes persistent :
Comme pour beaucoup de gros commerces aujourd’hui, ne va-t-on pas y voir fleurir des emplois « jetables » ?
Cette forte activité ne va-t-elle pas générer un important trafic de camions dans un quartier qui reste urbain ?
Ce qui nous amène à terminer sur une autre interrogation : une telle surface, à proximité de deux lycées et de deux collèges, n’aurait-elle pas dû être réservée à d’autres fins ?
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