L’économie sociale et solidaire. 27 09 2010
L'économie verte aux Herbiers
L’économie sociale et solidaire.
L’économie du bocage autrefois surtout agricole est aujourd’hui principalement secondaire. Autrement dit, elle vit d’abord de la transformation des produits (secteur partout à la baisse). Son point faible - donc sa marge de progrès ! - se situe dans le secteur tertiaire, celui des services. Or c’est un secteur tout à fait accessible à une économie sociale et solidaire.
Celle-ci représente aujourd’hui 12 % de l’emploi régional. L’économie sociale et solidaire démontre qu’on peut, au sein de structures non-lucratives (associations, coopératives, mutuelles…), porter des projets d’entreprises citoyennes profitables. Y compris dans le secteur marchand concurrentiel : formation continue, mutuelles, santé, services à domicile, banques, commerce équitable, recyclage, bâtiment, espaces-verts…
Ces entreprises ne sont pas soumises à la pression des actionnaires, elles peuvent donc réinvestir leurs bénéfices dans les outils et les hommes. Ce faisant, elles vitalisent leurs territoires, de manière durable et non délocalisable.
Au moment où l’on s’interroge sur un virage vert et solidaire de l’économie, elles sont créatives et portent des projets sur des secteurs émergents : environnement, services à la personne, habitat sain, économie de l’énergie/rénovation de l’habitat, solidarité, emploi…
Juste un exemple : Les communes et communautés de communes peuvent favoriser ce mouvement en mettant des clauses sociales dans leurs marchés publics.
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