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Le miracle vert tarde à se concrétiser aux Herbiers (21.04.10)  

Dans son numéro des 17 et 18 avril derniers, à la page des Herbiers, Ouest-France reprend une étude de Pôle emploi auprès des entreprises de la région. Celle-ci laisse entendre que « le miracle vert tarde à se concrétiser ». Cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura pas de recrutements liés aux métiers du développement durable cette année, mais il y en aurait simplement beaucoup moins qu’espéré.

A la question « Envisagez-vous de recruter en 2010 ? », seuls 7,3 % des établissements intervenant dans le développement durable ont répondu favorablement. Cette proportion est faible par rapport à l’ensemble des entreprises qui pensent recruter en 2010 dans les Pays-de-la-Loire (21 %).

Autres enseignements de l’étude :

Les entreprises estiment avoir une bonne connaissance du marché du développement durable et de son devenir. Mais elles préfèrent former leurs salariés plutôt que d’envisager des embauches ; ces formations étant effectuées plutôt en interne que dans des organismes extérieurs.

Une entreprise sur cinq se positionne déjà sur une activité liée au développement durable dans les Pays-de-la-Loire. La proportion est équivalente dans le Bocage, comme dans le reste de la France. Mais il semble qu’elles ne seront pas beaucoup plus nombreuses dans 5 ans.

Les entreprises du bâtiment sont en tête de celles qui s’adaptent le plus aux besoins du développement durable (une sur trois). C’est l’industrie qui arrive en queue de peloton, avec seulement 15,4 % des sociétés à avoir une activité liée à cette notion.

Dans notre région, les entreprises qui ont une activité liée au développement durable privilégient la protection de l’environnement d’abord, puis la gestion des déchets. Les énergies renouvelables, pourtant fortement utilisées dans les stratégies marketing, ne constituent en fait pas la préoccupation majeure des entreprises. Pas plus que l’efficacité énergétique des bâtiments ni la prévention des pollutions.

Moralité : il y a encore du chemin à faire pour moderniser l’économie locale et prévoir les emplois de demain. Beaucoup dépendra de l’impulsion que sauront donner les communes et la communauté de communes.

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